Publié le 25 Novembre 2022

L’enjeu est de taille dans un contexte où la rénovation énergétique est sur toutes les lèvres. Car c’est un fait aujourd’hui, les Français sont préoccupés par leur facture énergie. Et quand on sait qu’un logement affichant un mauvais DPE (E, F ou G) peut faire basculer la facture du côté obscur, on comprend que le prix à la vente en devient modifié également. C’est ce qu’affirme en tout cas la récente étude réalisée par PriceHubble sur l’impact d’un mauvais DPE sur le marché de l’immobilier. Voyons plutôt.

Des passoires thermiques qui représentent ¼ des logements sur le territoire
 

Appartements et maisons confondus, à répartition égale, plus de 25% des logements en France sont classés E, F ou G. Une mauvaise note qui s’en ressent désormais sur les prix à la transaction. En effet, ils subissent une véritable décote de 5% de manière générale pour les appartements et de 15% pour les maisons.

Cet écart s’explique par le fait qu’en maison, les surfaces étant plus importantes, la consommation d’énergie l’est d’autant plus et le coût des travaux en cas de rénovation énergétiques peuvent s’envoler. C’est pourquoi le giron des maisons opère cette décote spectaculaire. 

Paris résiste encore et toujours

Dans l’ensemble des villes de France, cette décote de 5% est bien présente. Elle affiche même 10% à Strasbourg, cette ville considérée comme la plus verte de France.

En revanche, sur Paris, la demande étant toujours telle que le marché n’a pas encore bougé de ce point de vue. La capitale finira-t-elle par subir le même sort ? Difficile à anticiper.