La vente des passoires thermiques explose sur l’Hexagone

Publié le 19 Juillet 2022

Avec la loi Climat et Résilience qui implique d’interdire à la location progressivement les logements présentant une étiquette G, F et E, de nombreux propriétaires choisissent de mettre en vente leurs biens plutôt que de les rénover. Une tendance qui fragilise le marché de l’immobilier.

Des travaux couteux, des aides financières allouées par l’État qui nécessitent de la paperasse : nombreux sont les propriétaires qui possèdent un logement sur le marché locatif à abandonner l’idée d’envisager une rénovation énergétique de leurs biens. En effet, depuis l’annonce de la loi Climat et Résilience qui prévoit en janvier 2023 une interdiction à la location des logements classés G, le marché est bouleversé. 

 

Se débarrasser plutôt que de rénover.

C’est ce que démontre une étude réalisée par SeLoger et Meilleurs Agents qui met en avant la hausse incontestable des ventes de biens présentant une étiquette F ou G. Une hausse que l’on retrouve en majorité sur la vente de maisons considérées comme passoires énergétiques et qui ne cesse de progresser, au contraire des biens présentant un bon DPE qui désertent les annonces immobilières.

 

Un marché immobilier déséquilibré

Car ce qu’il faut conclure de cette tendance c’est surtout que le boom de mise en vente de logements énergivores (une représentation estimée entre 17% et 24% du parc de logements en France) risquent de déstabiliser un marché déjà fragilisé par le contexte actuel. L’impact significatif des prix de vente en baisse et des délais de vente qui augmentent : deux raisons de penser que le déséquilibre ne fait que commencer.

« Retour aux actualités
À consulter
Nos autres diagnostics