Publié le 22 Février 2023
Ressources inadaptées ou conditions d’habitat insatisfaisantes peuvent conduire de nombreux ménages dans une situation de précarité énergétique. De quoi s’agit-il ? Quels sont les ressources et moyens disponibles pour éradiquer ce problème ? Quelles sont les aides proposées ? Explication pour mieux comprendre ce qu’il en est.
Sont considérées comme étant en précarité énergétique les personnes qui ne profitent pas d’un niveau d’énergie suffisant pour répondre à leurs besoins élémentaires. Ceci est notamment dû à des ressources inadaptées ou à des conditions d’habitat insatisfaisantes. Les actions menées pour lutter contre cette précarité s’adressent donc aux ménages, suivant des critères de ressources, locataires du parc social et privé, mais aussi aux propriétaires et bailleurs.
Différents acteurs, sensibilisés à cette question, œuvrent pour réduire ce phénomène :
Plusieurs dispositifs ont été créés pour lutter contre la précarité énergétique, et ce à titre curatif et préventif.
À titre curatif, on retrouve notamment différentes aides financières pour aider des personnes à régler leurs factures énergétiques : de 48 à 277 euros pour le chèque Énergie, le FSL pour aider les ménages en difficulté, ainsi que le bouclier tarifaire protégeant les ménages d’une hausse de prix de l’électricité et du gaz naturel. S’y ajoutent d’autres aides complémentaires pour régler les dettes énergétiques.
À titre préventif, différentes mesures sont mises en œuvre pour diminuer les risques de précarité énergétique : accompagnement, aides financières et dispositifs fiscaux.
Par ailleurs, un éventail d’aides sont proposées pour aider les ménages à financer des travaux de rénovation énergétique, notamment MaPrimeRénov’ ou les Certificats d’économies d’énergie contre la précarité énergétique. De plus, Mon Accompagnateur Rénov’ est un dispositif obligatoire pour les ménages qui veulent bénéficier de MaPrimeRénov’ pour des travaux d’un montant supérieur à 5 000 euros. Celui-ci s’étendra aux demandes d’aide de plus de 10 000 euros à partir du 1er septembre 2023.
Enfin, le suivi de la précarité énergétique se fonde sur trois indicateurs : l’évolution de la réalité économique et sociale des ménages en fonction de leur consommation, ainsi que le niveau d’inconfort thermique ressenti.